plagiocéphalie

La Plagiocéphalie expliqué par mon ostéopathe

La plagiocéphalie et les déformations positionnelles du crâne

https://laboratoireevo.com/diagnostic/plagiocephalie/

Au travers de cet article je vais tenter de répondre aux questions que vous pouvez vous poser en tant que Parents

  • Comment se crée la plagiocéphalie ?
  • Pourquoi parle t-on autant de plagiocéphalie depuis ces dernières années ?
  • La plagiocéphalie peut-elle être responsable de trouble ou retard de développement ?
  • Quand faut il s’inquiéter de la plagiocéphalie ?
  • Faut il mettre un casque à mon enfant?
  • Les gestes simples pour prévenir la plagiocéphalie

1-Comment se crée la plagiocéphalie? 

Le crâne du bébé à la naissance n’est pas entièrement ossifié, il présente des fontanelles. Ces fontanelles donnent au crâne la capacité de se déformer afin que l’enfant puisse passer au travers du bassin de la mère.
Cette capacité de déformation est donc essentielle.

Imaginons qu’un nouveau né ait des difficultés à tourner sa tête à droite (à cause d’un torticolis, ou bien d’autres tensions corporelles).
Il va naturellement placer sa tête tournée à gauche. En ayant toujours le même appuie sur le côté gauche de la tête une plagiocéphalie gauche peut alors apparaitre au fur et à mesure du temps.

De la même manière si l’on place un bébé dans un transat avec la tête tournée toujours à gauche, ou bien si l’enfant n’a pas la possibilité de bouger  la tête par lui même. Une déformation de crâne pourrait alors survenir.

Ainsi la déformation peut être la conséquence d’une difficulté du nourrisson à tourner la tête, ou de la position couché sur le dos de manière prolongée.

2- Pourquoi parle-t-on autant de plagiocéphalie ?

Ces dernières années l’accent est mis sur la prévention des déformations positionnelles des crânes des bébés. Mais pourquoi en parle-t-on autant, ces déformations existaient elles il y a 30 ans ?

A l’époque de nos grands mères et de nos mères on parlait beaucoup moins de la plagiocéphalie.

Deux explications possibles: A cette “époque”

  •  les enfants étaient souvent portés dans les bras, ou laissés à plat dans un berceau moïse ou à même le sol. Il n’étaient pas autant laissé posé dans des transats qui peuvent parfois entraver les mouvements de l’enfant.
  • les recommandations de l’OMS de faire dormir sur le dos l’enfant afin de prévenir la mort subite du nourrissons n’existaient pas (ces recommandations ont été mis en place en France à partir de 1996).

3/ La plagiocéphalie quelles conséquences pour mon bébé ?

La principale conséquence de la plagiocéphalie serait d’ordre ESTHETIQUE.

Selon certaines études une plagiocéphalie sévère pourrait avoir également un retentissement sur :

  • la déformation de la mâchoire et défaut d’occlusion dentaire
  • le développement moteur, trouble de l’équilibre par asymétrie de la musculature
  • trouble auditif comme une altération du son, risque d’otite plus fréquence
  • trouble oculaire comme l’astigmatie

Aucun lien n’a encore été établis entre la présence d’une plagiocéphalie et le développement d’une future scoliose à l’adolescence.

 

4/ Quand faut-il s’inquiéter de la plagiocéphalie ? 

Les déformations positionnelles sont plus fréquentes qu’on ne le pense puisqu’elles touchent environ 20% des bébés à l’âge de 4 mois.

Il est possible d’observer à l’oeil nu les premières déformations crâniennes dès 4 à 8 semaines de vie.

Les déformations les plus légères se résorbent d’elles même au cours de la croissance, et lorsque l’on prend certaines précautions.

Si vous pensez observer un début de plagiocéphalie chez votre enfant, n’hésitez à demander l’avis d’un professionnel de santé (médecin, kinésithérapeute, sage femme,  ostéopathe …).

Plus la prise en charge de la plagiocéphalie sera précoce, plus il sera “facile” de la réduire. Après l’âge de 3-4 mois il sera plus difficile de réduire la plagiocéphalie.

Une fois le diagnostic posé on pourra proposé un suivi en kinésithérapie et/ou en ostéopathie.
Dans le cas où les traitements ne porteraient pas leur fruit, il pourra être intéressant de consulter un orthopédiste pédiatre pour envisager une correction complémentaire tel qu’un casque.

5/ Faut il mettre un casque à mon enfant ?
Le port du casque n’est pas quelques choses de systématique, on ne le propose pas en première intention.
Cependant il peut être  efficace dans le cas ou les traitements kinésithérapique et ostéopathique auraient été inefficaces, ou alors trop tardifs.

6/ Les gestes simples pour prévenir la plagiocéphalie: 

Voici quelques gestes simples qui peuvent permettre de prévenir la plagiocéphalie

  • 1 dodo la tête tournée à droite, 1 dodo la tête tournée à gauche
  • ne pas entraver la mobilité de votre enfant : pas de coussin anti tête plate, pas de cale bébé (et tout autres artifices …)

En cas de Questions n’hésitez pas à me contacter 

Sources :

https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/soins/fiche.aspx?doc=bg-naitre-grandir-bebe-tete-plate

https://chabloz-plagio.com/fr/la-plagiocephalie/

Plagiocéphalie: définitions et explications

LA PLAGIOCEPHALIE
Définitions et Explications


Tout d’abord il me semble essentiel de vous expliquer ce qu’est la plagiocéphalie. Derrière se terme un peu barbare que ce cache-t-il réellement ?

1- La Plagiocéphalie: 

Le terme plagiocéphalie provient du grec plagios (oblique) et kephalê (tête) ce qui fait référence à une asymétrie crânienne.

Elle peut être :

Intentionnelle, c’est à dire être provoqué de manière à répondre à un critère de mode esthétique

ou

Non intentionelle, est dans ce cas elle est alors

>> soit provoquée par la présence d’une CRANIOSTENOSE (soudure prématuré d’une suture crânienne)
>> soit provoquée par un déséquilibre musculo fascial, on les appelle souvent plagiocéphalie POSITIONNELLE car elles sont en lien avec:

      • la position intra utérine: Lors de la vie intra utérine l’enfant peut prendre une position préférentiel pouvant expliquer la présence de tensions persistantes lors du début de la vie extra utérine
      • l’accouchement: l’intervention obstétricale est parfois nécessaire, l’utilisation de la ventouse, ou des forceps peut être à l’origine de blocage ou de tension se répercutant
      •  après la naissance: le fait de placer l’enfant tout le temps sur son dos, ou bien dans son transat avec la tête toujours tournée du même côté etc ..

Si l’enfant “souffre” de tensions myofasciales, ou bien si on le restreint mécaniquement dans ses mouvements alors des déformations crâniennes peuvent apparaitres.

C’est pourquoi il est important de laisser l’enfant le plus libre possible ainsi que de varié les positions le plus possible.

 

2- La plagiocépghalie, la brachycéphalie, la Dolichocéphalie:

Dans le terme plagiocéphalie on a tendance à regrouper toutes les déformations crâniennes de l’enfant … hors selon moi c’est un tord car à chaque déformation crânienne correspond une description et donc un terme scientifique.

plagiocéphalie

a- La plagiocéphalie:
C’est un aplatissement asymétrique sur l’arrière du crâne. En fonction de la sévérité de la déformation on peut observer

  • une oreille antérieur
  • un bombement de l’os frontal et parfois de la face
  • un élargissement de l’orbite

b- La brachycéphalie 
Correspond à un aplatissement symétrique de l’arrière du crâne, crâne plus large que long. En fonction de la sévérité de la déformation on peut observer

  • une avancée du front

c- La Dolichocéphalie ou Scaphocéphalie:
On observera un crâne plus long et étroit que large.
Ce type de déformation est plus rare comparé au deux précédentes.

 

Un second article permettra de vous expliquer :

  • les gestes simples pour prévenir la plagiocéphalie
  • quand faut il s’inquiéter de la plagiocéphalie ?
  • la plagiocéphalie peut-elle être responsable de trouble ou retard de développement ?
  • faut il mettre un casque anti plagiocéphalie à mon enfant?
Sources:
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3160772/fr/prevenir-la-plagiocephalie-sans-augmenter-le-risque-de-mort-inattendue-du-nourrisson#:~:text=La%20plagioc%C3%A9phalie%20est%20une%20d%C3%A9formation,%C2%AB%20b%C3%A9b%C3%A9%20%C3%A0%20t%C3%AAte%20plate%20%C2%BB.

 

 

Syndrome de Kiss

LE SYNDROME DE KISS

Il est temps de rétablir la vérité, et de déculpabiliser tous les parents ayant un « bébé KISS ».

Ostéopathie Pédiatrie syndrome de Kiss

  1.  Présentation du syndrome Kiss
    « Découvert » par Monsieur Keiner Biedermann, Docteur en thérapie manuelle et chirurgie à Cologne en 1988.
    Le syndrome Kiss est décrit comme étant l’existence de troubles fonctionnels des vertèbres cervicales supérieures C0 C1 C2.
    Ce « blocage » cervical serait responsable de toute une liste de symptômes listés ci dessous :

colique / pleurs / allergie / agitation / difficulté à téter / bavage / plagiocéphalie / agitation / posture en inclinaison / déformation au niveau des pieds / asymétrie de la tonicité des muscle / trouble du sommeil, nuit difficile / hyper-extension / épaules relevées / regurgitation/

….. en encore plein d’autres symptômes ….

Autant vous dire que tous les bébés pourraient être diagnostiqué Kiss 

Le traitement du Syndrome Kiss consiste à réaliser une manipulation forcée unique de haute vitesse et basse amplitude sur les cervicales supérieures de l’enfant. C’est à dire que le thérapeute utilise une technique afin de faire craquer les cervicales d’un nouveau- né …

Ce genre de manipulation même réalisé par un praticien expérimenté n’est pas sans risque et est normalement interdite .

 

  1. Quels sont les dangers de cette mode ?
  • retard de diagnostic (trouble neurologique, trouble musculo squelettique …)
  • manipulation structurelle sur des cervicales qui ne sont pas encore soudées
  • manipulation structurelle traumatisante pour les enfants et pour les parents
  • inefficacité

 

  1. Qu’en disent les institutions de la santé  et la recherche?
  • La société de Neuro-pédiatrie allemande ne reconnaît pas ce syndrome, et les autres sociétés européennes pédiatrique l’ignorent.
  • La HAS (Haute Autorité de Santé) ignore le terme « syndrome de KISS », et ne l’évoque pas dans ses recommandations sur les déformations crâniennes positionnelles
  • Dans la revue médicale Medline on retrouve 7 études sur ce sujet … et la plupart des conclusions sont opposées à la manipulation de type thrust du rachis cervical supérieur d’un nourrisson.
  • En 2011, le dernier article de Sinding-Larsen C et al. conclut de la manière suivante : « nous exhortons les professionnels de santé en pédiatrie concernés à évaluer de manière critique les sources existantes sur KISS et KIDD
  • La SEROPP (Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique) explique que « l’utilisation « des manipulations de type thrust » pour remédier à un trouble de symétrie des vertèbres cervicales ne paraît pas respectueux de l’anatomie et de la physiologie de la charnière cranio-cervicale, et risque de fragiliser le carrefour vasculaire ainsi que les tissus neurologiques, ligamentaires, cartilagineux et osseux en cours de développement »

 

« En deux consultations ostéopathiques espacées de 3 à 6 semaines, les mobilisations suffisent, dans la grande majorité des cas, à symétriser la mobilité du rachis cervical sans le fragiliser. »

 

ostéo bébé

Ostéopathie Pédiatrique ?

Ostéopathie Pédiatrique:

Beaucoup de jeunes parents s’interrogent sur l’ostéopathie pédiatrique : son utilité, sa dangerosité.

A travers cet article je vais tenter de répondre à ces interrogations.

 

  • L’ostéopathie peut elle être dangereuse pour mon bébé ?

La réponse est NON.

L’ostéopathie pédiatrique se pratique par des manipulations douces en recherchant un équilibre harmonieux entre les différentes structures.   En aucun cas l’ostéopathe ne réalisera des techniques à haute vélocité et basse amplitude (technique structurel où l’on entant un craquement) comme il peut le faire chez les adultes.

 

Site ostéopathie : https://www.osteomag.fr/osteo-pro/analyses/polemique-autour-de-losteopathie-pediatrique/

Etude sur ostéopathie pédiatrique

– Cerritelli, F., et al., Effect of osteopathic manipulative treatment on length of stay in a population of preterm infants: a randomized controlled trial. BMC Pediatr, 2013. 13: p. 65.
– Herzhaft-Le Roy, J., M. Xhignesse, and I. Gaboury, Efficacy of an Osteopathic Treatment Coupled With Lactation Consultations for Infants’ Biomechanical Sucking Difficulties. J Hum Lact, 2017. 33(1): p. 165-172.

Recommandation de bonnes pratique : https://seropp.org/wp-content/uploads/2019/03/2018-recommandations-debonnes-pratiques-et-d-Ethique-site.pdf.

  • Comment se déroule la séance ?

Une séance dure 1h mais les manipulations et le travail réalisés avec les nourrissons sont en réalité plutôt courte (30min) 1h est cependant nécessaire afin de pouvoir prendre son temps et permettre à l’enfant d’être dans un environnement accueillant et relaxant propice à la détente. Au cours de la séance l’ostéopathe dresse un bilan complet avec les parents. Il passe au peigne fin le vécu et le déroulée de la grossesse, de l’accouchement, les premiers jours de vie, le type d’alimentation etc… Le but étant de comprendre votre mode de vie et quel peuvent être leurs inflluences sur votre enfant

 

  • Quelles peuvent être les réactions de mon enfant pendant et après la séance ?

Au cours de la séance le temps consacré à la mobilisation est intentionnellement cours. Avant toute séance il est important de mettre en confiance l’enfant, il faut donc prendre son temps de manière a ce qu’il puisse s’acclimater à ce nouvel endroit et à cette nouvelle personne (l’ostéopathe) qu’il rencontre.

Au cours de la séance les réactions peuvent être variés pour un même bébé: pleures, larmes, gémissements, rires, sourires, endormissement.

Chacune des réactions est normale car elle est une réponse des tissus de l’enfant à la manipulation de l’ostéopathe. Ne vous inquiétez pas si les pleurs peuvent parfois vous paraître intenses.

 

  • Pour quelles raisons consulter un ostéopathe ?

    Après la naissance pour un bilan (visite de contrôle) : au cours de cette séance l’ostéopathe va s’assurer de la liberté et de la bonne mobilités des différentes structures. En effet au cours des 9 mois de vie intra-foetale et durant l’accouchement certaines contraintes peuvent être à l’origine de restriction de mobilité.Difficulté dans la mise en place de l’allaitement : Certaines dysfonctions peuvent être à l’origine d’un perturbation dans le mécanisme de la succion. La mise en place peut alors être perturbé : douleur au mamelon, bébé qui refuse de prendre, hocquet, perte de poids.Pleurs incessants : Les pleurs est le seul moyen d’expression de votre enfant. Ils sont signes d’un inconfort (couche sales, sommeil,

    Plagiocéphalie fonctionnelle

    Colique,Régurgitation

    Canal Lacrymal bouché

    (…)