Obésité et Ostéopathie

Pourquoi est il important d’aller voir son ostéopathe lors de la recherche d’une perte de poids ?

Ostéopathie et obésité perte de poids
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L’Obésité ?

L’obésité est une maladie chronique définie par l’OMS comme « une accumulation excessive et anormale de graisse qui présente un risque pour la santé ».

Elle est le résultat d’un déséquilibre entre :

  • l’apport alimentaire
  • la dépense énergétique totale qui s’exerce sur 3 facteurs :

→ dépense énergétique de repos : 30%

→ dépense énergétique d’activité physique 30 -35% mais peut varié entre 50% pour un sportif à 20% pour un sédentaire

→ dépense dans la thermorégulation 10% c-a-d dans la régulation de la température

 

Les conséquences de l’obésité :

Un état Inflammatoire :

Chez le sujet obèse ont décrit un état inflammatoire des tissus adipeux lié à une production anormal de protéine inflammatoire (les cytokines) cette inflammation peut être responsable de fibrose au sein de tissus adipeux pouvant créer une résistance à la perte de poids.

Facteurs déclencheurs (=Comorbité)

Cette maladie peut être le facteur déclenchant d’autres maladie chroniques comme le diabète, le cholestérol, l’insuffisance cardiaque, les douleurs articulaires, l’arthrose…

 

Quel peut être le(s) rôle(s) de l’ostéopathe 

Diminuer les douleurs liées à la prise de poids :

  • douleur au niveau des genoux
  • douleur au niveau du dos
  • douleur viscéral gastrique
  • reprise de contact avec un corps que l’on a quitté – se recentrer sur soi

Accompagner votre perte de poids

  • aider à la reprise d’une activité sportive : faire du sport avec un surpoids demande encore plus d’effort que pour un sportif aguerri, ainsi il est important de s’assurer que le corps est en capacité d’accepter cette nouvelle activité physique afin d’éviter toute blessures
  • Agir le système nerveux central: par action sur le système sympathique et parasympathique permettant d’agir de manière indirect sur la fatigue, le stress, l’inflammation général du corps.
  • S’assurer de la « liberté » du système viscérale et de sa bonne vascularisation : à bonne vascularisation = absorption des bons nutriments/ évacuation des déchets
  • S’assurer d’une bonne communication cerveau- intestin : par le biais du nerf vague (nerf notamment responsable de la liaison cerveau intestin)
  • Accompagner après une chirurgie Bi-pass /Slive

Sources :
OMS : Stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé, consulté en janvier 2021
https://www.who.int/dietphysicalactivity/publications/fr/

FLECHET Laura Ostéopathe D.O. : mémoire présenté en 2018 pour l’obtention du Diplôme en Ostéopathie« Influence de l’ostéopathie sur la qualité de vie et la perception corporelle des patients séropositifs avec un IMC≥25 kg/m2, Etude de cas à l’Hôpital de Jour Avicenne (Bobigny) »

 DECHY Anthony : mémoire présenté en 2015 pour l’obtention du Diplôme en Ostéopathie.« L’apport d’un traitement ostéopathique dans la biomécanique de la marche chez la femme en situation d’obésité(IMC>35kg/m2) »

Syndrome de Kiss

LE SYNDROME DE KISS

Il est temps de rétablir la vérité, et de déculpabiliser tous les parents ayant un « bébé KISS ».

Ostéopathie Pédiatrie syndrome de Kiss

  1.  Présentation du syndrome Kiss
    « Découvert » par Monsieur Keiner Biedermann, Docteur en thérapie manuelle et chirurgie à Cologne en 1988.
    Le syndrome Kiss est décrit comme étant l’existence de troubles fonctionnels des vertèbres cervicales supérieures C0 C1 C2.
    Ce « blocage » cervical serait responsable de toute une liste de symptômes listés ci dessous :

colique / pleurs / allergie / agitation / difficulté à téter / bavage / plagiocéphalie / agitation / posture en inclinaison / déformation au niveau des pieds / asymétrie de la tonicité des muscle / trouble du sommeil, nuit difficile / hyper-extension / épaules relevées / regurgitation/

….. en encore plein d’autres symptômes ….

Autant vous dire que tous les bébés pourraient être diagnostiqué Kiss 

Le traitement du Syndrome Kiss consiste à réaliser une manipulation forcée unique de haute vitesse et basse amplitude sur les cervicales supérieures de l’enfant. C’est à dire que le thérapeute utilise une technique afin de faire craquer les cervicales d’un nouveau- né …

Ce genre de manipulation même réalisé par un praticien expérimenté n’est pas sans risque et est normalement interdite .

 

  1. Quels sont les dangers de cette mode ?
  • retard de diagnostic (trouble neurologique, trouble musculo squelettique …)
  • manipulation structurelle sur des cervicales qui ne sont pas encore soudées
  • manipulation structurelle traumatisante pour les enfants et pour les parents
  • inefficacité

 

  1. Qu’en disent les institutions de la santé  et la recherche?
  • La société de Neuro-pédiatrie allemande ne reconnaît pas ce syndrome, et les autres sociétés européennes pédiatrique l’ignorent.
  • La HAS (Haute Autorité de Santé) ignore le terme « syndrome de KISS », et ne l’évoque pas dans ses recommandations sur les déformations crâniennes positionnelles
  • Dans la revue médicale Medline on retrouve 7 études sur ce sujet … et la plupart des conclusions sont opposées à la manipulation de type thrust du rachis cervical supérieur d’un nourrisson.
  • En 2011, le dernier article de Sinding-Larsen C et al. conclut de la manière suivante : « nous exhortons les professionnels de santé en pédiatrie concernés à évaluer de manière critique les sources existantes sur KISS et KIDD
  • La SEROPP (Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique) explique que « l’utilisation « des manipulations de type thrust » pour remédier à un trouble de symétrie des vertèbres cervicales ne paraît pas respectueux de l’anatomie et de la physiologie de la charnière cranio-cervicale, et risque de fragiliser le carrefour vasculaire ainsi que les tissus neurologiques, ligamentaires, cartilagineux et osseux en cours de développement »

 

« En deux consultations ostéopathiques espacées de 3 à 6 semaines, les mobilisations suffisent, dans la grande majorité des cas, à symétriser la mobilité du rachis cervical sans le fragiliser. »

 

ostéo bébé

Ostéopathie Pédiatrique ?

Ostéopathie Pédiatrique:

Beaucoup de jeunes parents s’interrogent sur l’ostéopathie pédiatrique : son utilité, sa dangerosité.

A travers cet article je vais tenter de répondre à ces interrogations.

 

  • L’ostéopathie peut elle être dangereuse pour mon bébé ?

La réponse est NON.

L’ostéopathie pédiatrique se pratique par des manipulations douces en recherchant un équilibre harmonieux entre les différentes structures.   En aucun cas l’ostéopathe ne réalisera des techniques à haute vélocité et basse amplitude (technique structurel où l’on entant un craquement) comme il peut le faire chez les adultes.

 

Site ostéopathie : https://www.osteomag.fr/osteo-pro/analyses/polemique-autour-de-losteopathie-pediatrique/

Etude sur ostéopathie pédiatrique

– Cerritelli, F., et al., Effect of osteopathic manipulative treatment on length of stay in a population of preterm infants: a randomized controlled trial. BMC Pediatr, 2013. 13: p. 65.
– Herzhaft-Le Roy, J., M. Xhignesse, and I. Gaboury, Efficacy of an Osteopathic Treatment Coupled With Lactation Consultations for Infants’ Biomechanical Sucking Difficulties. J Hum Lact, 2017. 33(1): p. 165-172.

Recommandation de bonnes pratique : https://seropp.org/wp-content/uploads/2019/03/2018-recommandations-debonnes-pratiques-et-d-Ethique-site.pdf.

  • Comment se déroule la séance ?

Une séance dure 1h mais les manipulations et le travail réalisés avec les nourrissons sont en réalité plutôt courte (30min) 1h est cependant nécessaire afin de pouvoir prendre son temps et permettre à l’enfant d’être dans un environnement accueillant et relaxant propice à la détente. Au cours de la séance l’ostéopathe dresse un bilan complet avec les parents. Il passe au peigne fin le vécu et le déroulée de la grossesse, de l’accouchement, les premiers jours de vie, le type d’alimentation etc… Le but étant de comprendre votre mode de vie et quel peuvent être leurs inflluences sur votre enfant

 

  • Quelles peuvent être les réactions de mon enfant pendant et après la séance ?

Au cours de la séance le temps consacré à la mobilisation est intentionnellement cours. Avant toute séance il est important de mettre en confiance l’enfant, il faut donc prendre son temps de manière a ce qu’il puisse s’acclimater à ce nouvel endroit et à cette nouvelle personne (l’ostéopathe) qu’il rencontre.

Au cours de la séance les réactions peuvent être variés pour un même bébé: pleures, larmes, gémissements, rires, sourires, endormissement.

Chacune des réactions est normale car elle est une réponse des tissus de l’enfant à la manipulation de l’ostéopathe. Ne vous inquiétez pas si les pleurs peuvent parfois vous paraître intenses.

 

  • Pour quelles raisons consulter un ostéopathe ?

    Après la naissance pour un bilan (visite de contrôle) : au cours de cette séance l’ostéopathe va s’assurer de la liberté et de la bonne mobilités des différentes structures. En effet au cours des 9 mois de vie intra-foetale et durant l’accouchement certaines contraintes peuvent être à l’origine de restriction de mobilité.Difficulté dans la mise en place de l’allaitement : Certaines dysfonctions peuvent être à l’origine d’un perturbation dans le mécanisme de la succion. La mise en place peut alors être perturbé : douleur au mamelon, bébé qui refuse de prendre, hocquet, perte de poids.Pleurs incessants : Les pleurs est le seul moyen d’expression de votre enfant. Ils sont signes d’un inconfort (couche sales, sommeil,

    Plagiocéphalie fonctionnelle

    Colique,Régurgitation

    Canal Lacrymal bouché

    (…)

photo femme qui dort pour réparer son cerveau

Le sommeil permet de nettoyer le cerveau

Une nouvelle étude montre que le cerveau se “nettoie” lorsque nous dormons. 

Ces recherches ouvrent des perspectives pour la prise en charge des maladies neuro-dégénératives telles que les maladies de Parkinson et Alzheimer . 

Ce “nettoyage” est permis par la bonne circulation du LCR (Liquide Céphalo Rachidien), dans lequel le cerveau baigne. Durant le sommeil de grandes vagues lentes de LCR parcourent le cerveau ce qui permettrais de nettoyer celui-ci des cellules bêta-amyloïde (leur accumulation étant à l’origine de la maladie d’Alzheimer ). 

Eliminer toutes ces déchets pourrait-il être plus intéressant que de se concentrer sur un seul et unique facteur responsable de la maladie neuro-dégénérative ? 

​Ces recherches sont intéressantes pour notre travail en Ostéopathie. 

Par la libération des tensions crâniennes et grâce à l’utilisation de certaines techniques, l’ostéopathe s’assure de la bonne circulation du LCR. 

Ainsi nous pouvons supposer que l’ostéopathie pourrait tenir un rôle dans la prévention des maladies neuro-dégénératives en luttant contre l’accumulation des cellules “nocives” pour le cerveau.

cohérence cardiaque

La cohérence cardiaque expliqué par mon ostéopathe

Qu’est ce que la cohérence cardiaque ?

I. La cohérence cardiaque par la respiration :

La cohérence cardiaque est une méthode basée sur le contrôle de la respiration.

Elle consiste à faire 6 respirations par minutes

→  inspiration durant 5secondes (on inhibe pendant 5s le SNP)

puis

→ expirations durant 5 secondes), (on inhibe pendant 5s le SNS)

pendant 5 minutes en tout et cela 3 fois par jour.

Grâce à ce type de respiration on contrôle à la fois le système parasympathique et le système sympathique ce qui permet d’aboutir à un état de neutralité. Les battements du cœur s’harmonise pour donner une courbe d’allure sinusoïdale

II. Quelques Explications sur le fonctionnement de la cohérence cardiaque

A. Comprendre le fonctionnement du cœur

1. La fréquence cardiaque

Tout d’abord il faut savoir qu’un cœur en bonne santé possède une fréquence cardiaque situé entre 50 et 80 pulsations par minute au repos, cette fréquence s’élève à l’exercice (220-votre âge).

Mais même si la fréquence cardiaque est plus ou moins fixe il existe des petites variations dans le rythme cardiaque qui peuvent être relevé par l’électrocardiogramme. Ce phénomène est appelé Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC) c’est l’intervalle de temps compris entre deux battements.

Explication : Notre VFC peut être totalement chaotique , c’est a dire qu’entre deux battements cardiaque l’intervalle de temps  Δt est très variable.

L’état de cohérence cardiaque fait référence à l’état d’harmonie ou de stabilité de ces variations de manière à obtenir des intervalles de temps très similaire (la courbe ressemble alors une une sinusoïde)

2. Le cœur et le cerveau

Le cœur est sous l’influence du système Nerveux Autonome (qui ne dépend pas de notre volonté) qui est composé du système Nerveux Sympathique et Parasympathique qui agissent de manière opposé.

  • La colère, le stress, la peur stimulent le système Sympathique qui permet l’accélération du rythme cardiaque
  • Le repos, le calme, renforce le système Parasympathique qui permet la diminution du rythme cardiaque

B. Le CŒUR : comment le cœur bât-il?

1. Un système Intrinsèque

Le cœur contient des cellules spécialisées  (autorythmique) qui génèrent un potentiel d’action de manière rythmique et cyclique répartie en deux structures :

  • le nœud sinusal : donne une fréquence de base de 120bat/min
  • le nœud atrioventriculaire donne une fréquence de 70bat/min
2. Un système Extrinsèque

Le système sympathique et le système parasympathique agissent sur ces deux stuctures et permettent ainsi de moduler la contraction du muscle cardiaque.

Au repos c’est le système Parasympathique (« frein ») qui domine le système Sympathique (accélérateur) ainsi il abaisse/freine la fréquence cardiaque.

Face à un stress le système sympathique va prendre le dessus sur le système parasympathique en résulte une accélération du rythme cardiaque.

III. Comment contrôler le système nerveux Autonome ? Par la respiration

L’inspiration  inhibe temporairement le Parasymphatique  => le cœur s’accélère

L’expiration  stimule temporairement  le Parasympathique => le cœur ralenti

Ainsi la régulation du rythme cardiaque est modulé par le système nerveux autonome qui lui même influencé par la respiration.